Mais comment des montagnes peuvent-elles être bleues? Quel genre d'arbre étrange peut pousser là-bas? Quelles drogues produit-on sur place pour que les habitants les qualifient ainsi?
C'est avec toutes ces questions en tête que nous sommes partis à 6h du mat' à l'assaut des "Blue Mountains", une région à l'ouest de Sydney réputée pour ses vues magnifiques et où les citadins vont renouer contact avec dame nature. Et comme le dit le dicton "qui se lève à 6h un dimanche matin ne fait pas longtemps le malin" (cf photo dans le RER local)
Après quelques péripéties inattendues (surpriiiiiiiiise: la ligne que l'on veut prendre est en travaux précisement ce jour là donc faut prendre un bus à mi-chemin), nous arrivons à Katoomba, notre destination. Sur place nous décidons, non pas de prendre le bus qui nous fait foncer jusqu'aux lieux touristiques comme le font tous les australiens et autres flemards, mais partons à pieds, au pifomètre, en prenant la route "la plus dans la bonne direction". Après 15 misérables minutes de marche dans ce bled paumé (on attendait de voir le sheriff débarquer en chemise à carreaux/chapeau de cowboy nous disant "on aime pas trop les étrangers par ici, étranger"), nous arrivons au bord du gouffre. Et je pèse mes mots:
La vue est bluffante: une mer d'arbres à perte de vue!! La canopée dans toute sa splendeur mais complètement hors d'atteinte: les arbres sont à près de 40 mètres en dessous. Et le spectacle est d'autant plus appréciable que les touristes sont rares sur un chemin non desservit par les bus et à cette heure-ci. On se sent petit devant une telle immensité, et comme je ne suis pas un bon poète, je me contenterais de vous conseiller de cliquer sur les photos ci dessous et d'imaginer ce que ça peut donner avec les yeux, lorsque le soleil de 10h30 est au dessus de vous, qu'une petite brise vous carresse le visage et que les ibis sont les seules sources de bruit à 10km à la ronde.
La ballade qui suit regorge de points de vue comme celui-ci, et c'est assez amusant de voir comment les australiens ont tout aménagé parfaitement: le chemin est nickel, il est bordé par une rembarde empechant de se jeter dans le trou devant tant de beauté, les panneaux sont omniprésents, les points de vus aménagés et tous dotés d'un nom. On peut meme prendre une sorte de train de montagne russe qui part dans la foret et dans des cavernes: cette relation à la nature peut sembler un peu beauf au premier abord, mais c'est aussi une façon de controler le tourisme et préserver au maximum le lieu. De toutes façons, les hordes de touristes peu respectueux viendraient quand même donc autant tout encadrer!
Ha oui: l'attraction du coin c'est ces trois rochers, les "3 sisters". Leur seul interêt est qu'elles constituent un site sacré aborigène car la légende dit que ça serait trois filles changée en pierre par le papa pour leur bien (je résume). Mais vu que tout le monde grave son nom et celui de sa copine dessus tout en jetant sa bouteille de cocalight par terre, ça perd complètement son interêt.
En résumé, ce fût une superbe après-midi de ballade au grand air et un avant goût de ce que ce pays peut offrir comme paysage sublime. . . Vivement que le van soit opérationnel!!!
Clem
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1 commentaire:
Yeah, j'y suis allé en 97 la, en partant d'indonésie pour les vacances d'été, c'était fou !
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