Le van du mythe a l'essai!

Suite a l'acquisition de notre nouveau "chez nous" roulant, nous nous sommes atteles a la tache de le nettoyer comme il se doit afin de le tester dans les plus brefs delais...Eponges, clous, tourne-vis a la main, nous avons vide cette grotte d'Ali baba en y decouvrant du tout et surtout du n'importe quoi! Scie-sauteuse, collier de fleurs, publicite aguicheuse, tout pour le plaisir des yeux et des zygomatiques...

Ceci fait, il etait grand temps de mettre de l'essence (le mercredi matin, c'est moins cher, allez savoir pourquoi...) et d'aller faire un tour. Ceux qui ont deja conduit en Angleterre ou en Australie comprendront mon desaroi face au volant, les vitesses a gauche mais le meme levier de vitesse que chez nous, ou comment mettre les essuis glace au lieu du clignotant...Quelques moments d'antologie...(pour information, clement et moi-meme sommes encore vivants et entiers, mais nous allons definitivement prendre une assurance complementaire...)

Donc destination pour la nuit: Maroubra, la plage a 10min de chez nous. Sous le ciel etoile, nous avons dormi comme des marmotes (enfin, des marmotes qui se levent a 6h du mat, j'en connais pas trop...enfin, faut dire que je connais tres peu de marmottes...). Petite visite des lieux, attention, photos a l'appui:

bientot, les photos du van customise par nos soins...

Titia

Les montagnes bleues

Mais comment des montagnes peuvent-elles être bleues? Quel genre d'arbre étrange peut pousser là-bas? Quelles drogues produit-on sur place pour que les habitants les qualifient ainsi?

C'est avec toutes ces questions en tête que nous sommes partis à 6h du mat' à l'assaut des "Blue Mountains", une région à l'ouest de Sydney réputée pour ses vues magnifiques et où les citadins vont renouer contact avec dame nature. Et comme le dit le dicton "qui se lève à 6h un dimanche matin ne fait pas longtemps le malin" (cf photo dans le RER local)


Après quelques péripéties inattendues (surpriiiiiiiiise: la ligne que l'on veut prendre est en travaux précisement ce jour là donc faut prendre un bus à mi-chemin), nous arrivons à Katoomba, notre destination. Sur place nous décidons, non pas de prendre le bus qui nous fait foncer jusqu'aux lieux touristiques comme le font tous les australiens et autres flemards, mais partons à pieds, au pifomètre, en prenant la route "la plus dans la bonne direction". Après 15 misérables minutes de marche dans ce bled paumé (on attendait de voir le sheriff débarquer en chemise à carreaux/chapeau de cowboy nous disant "on aime pas trop les étrangers par ici, étranger"), nous arrivons au bord du gouffre. Et je pèse mes mots:
La vue est bluffante: une mer d'arbres à perte de vue!! La canopée dans toute sa splendeur mais complètement hors d'atteinte: les arbres sont à près de 40 mètres en dessous. Et le spectacle est d'autant plus appréciable que les touristes sont rares sur un chemin non desservit par les bus et à cette heure-ci. On se sent petit devant une telle immensité, et comme je ne suis pas un bon poète, je me contenterais de vous conseiller de cliquer sur les photos ci dessous et d'imaginer ce que ça peut donner avec les yeux, lorsque le soleil de 10h30 est au dessus de vous, qu'une petite brise vous carresse le visage et que les ibis sont les seules sources de bruit à 10km à la ronde.

La ballade qui suit regorge de points de vue comme celui-ci, et c'est assez amusant de voir comment les australiens ont tout aménagé parfaitement: le chemin est nickel, il est bordé par une rembarde empechant de se jeter dans le trou devant tant de beauté, les panneaux sont omniprésents, les points de vus aménagés et tous dotés d'un nom. On peut meme prendre une sorte de train de montagne russe qui part dans la foret et dans des cavernes: cette relation à la nature peut sembler un peu beauf au premier abord, mais c'est aussi une façon de controler le tourisme et préserver au maximum le lieu. De toutes façons, les hordes de touristes peu respectueux viendraient quand même donc autant tout encadrer!



Ha oui: l'attraction du coin c'est ces trois rochers, les "3 sisters". Leur seul interêt est qu'elles constituent un site sacré aborigène car la légende dit que ça serait trois filles changée en pierre par le papa pour leur bien (je résume). Mais vu que tout le monde grave son nom et celui de sa copine dessus tout en jetant sa bouteille de cocalight par terre, ça perd complètement son interêt.




En résumé, ce fût une superbe après-midi de ballade au grand air et un avant goût de ce que ce pays peut offrir comme paysage sublime. . . Vivement que le van soit opérationnel!!!

Clem

Vis ma vie...(épisode 2)

Mais que font donc les trois mousquetaires dans les laboratoires, à part rêver au prochain plongeon dans les vagues?
Votre reporter avide de sensations a mené l'enquête...Elle a arpenté les longs couloirs de l'UNSW (university of new south wales pour les incultes...), rien que pour vos yeux, et à ses risques et périls...

Arrivée a l'UNSW, elle alla arpenter les couloirs du 5e étage, il paraît qu'au 6e, ils gardent des êtres humains en cage pour les couper en petits bouts... mais que font-ils dans ces salles obscures?Un seul moyen de le savoir...Elle frappa trois coups brefs...la porte s'ouvrit sur un grand blond, la saluant d'un "Hey Mate?Qu'est-ce que tu fous là?" quelque peu interrogateur...serais-je en train de déranger?
En effet, cet énergumène était en pleine action maléfique, maltraitant les chiffres et les équations sur ses deux écrans! Je vous présente le dénommé Jurgis dans la maîtrise de son art...

Prise de panique, votre reporter préférée (ou comment se lancer des fleurs...:-) courut à en perdre haleine rejoindre le havre de paix du 4e étage. Et là, devinez qui elle croisa? Docteur Jekyll en personne!!!Muni de son petit panier à provisions et se dirigeant vers une porte mystérieuse...
Son sourire ravageur l'incita à accepter son invitation, elle s'aventura dans la chambre froide (il fait 4 degré,non non, je rigole pas...)

Et là, horreur et damnation, par une mystérieuse manipulation de capuche, Docteur Jekyll se révéla être le terrifiant Mister Hyde, l'écraseur de mouches!!Devant mes propres yeux , il extraya des mouches vivantes de son petit panier et il les écrasa sans verser une seule larme de compassion dans des petits tubes. Tout ceci pour étaler le mélange sur des feuilles de papiers avec un rire satanique...

Votre reporter, congelée dans son T-Shirt trouva avec peine la sortie, profitant d'un instant d'intense concentration du Docteur maléfique pour s'évader vers le troisième étage... où elle fut reçue par d'autres gens en blouse qui l'accueillirent d'un "Hey, We've been looking for you, your samples are in the fridge"...Brouf...

Titia

heureux évènement!!!!!

Laetitia et Clément ont le plaisir de vous annoncer l'arrivée du van de leurs rêves.

Un beau Mazda de 15ans, 1032 kg...photos à venir...


Titia et Clem

La malediction de skipouille...

C'est après 36h de trajet d'avion que je l'ai vu. Posé nonchalamment à coté de Clément, las d'avoir attendu 5h a l'aéroport le temps que mon avion détourné à Brisbane arrive enfin à destination (ca, c'est une autre histoire;-), il m'a souri puis nous a suivi. Mais que faisait cet étrange animal dans ce lieu insolite?
Nous avons donc décidé de le semer en prenant le bus dans le mauvais sens (faut croire que ca devient une habitude!), mais il descendit avec nous et nous suivit jusqu' à notre humble demeure...

Alors, prenant son courage à deux mains, Clément le défia pour un combat acharné afin de garder son statut fort controversé de male dominant (ben oui, un kangourou en a une plus longue...) Attention, images à l'appui:





















Aprés une passe décisive de Clemoun, ce dernier, vainqueur mais clément (dsl;-), décida de pardonner à skipouille son audace et de se réconcilier comme il se doit, selon le "Sydney style"
Emu par tant de bonté, Skipouille nous prépara un excellent barbecue de kangourou que nous dégustâmes le cœur léger. La viande fut fort goûtue et le vin, du Vat 1 (Watin pour ceux qui avaient pas compris pourquoi on l'a acheté) , délia les langues...(Attention, ce paragraphe contient, lui, de reelles infos!)

Mais oh, stupeur, quelle ne fut pas notre surprise au beau matin, la malédiction de skipouille avait frappé...

(à suivre: skipouille a la plage, skipouille chez les pingouins, skipouille le gentil méchant...)

Titia

Le marché de Chinatown

Maintenant que Titia vous a expliqué notre vie le matin, sachez que même le week-end on ne fait pas la grasse mat' (je suis crédible?). . . En effet, le samedi matin, c'est pour nous opération remplissage-de-frigo-à-moindre-frais au "Chinatown Market" ou "Paddy's Market".

Le départ à 8h de la maison en compagnie de Georges (notre proprio pour ceux qui suivent pas) vaut le détour!! En effet, Birman d'origine, Georges a la caractéristique assez drole de vivre à 100 à l'heure H24. . . et le marché de Chinatown est sonterritoire!
A peine arrivé sur le lieu, il s'empresse de prendre une place à proximité tout en nous débitant son discours constitué de mots anglais (Georges ne fait pas de phrases meme s'il vit en australie depuis 20ans) et ponctué de "you see? you see?" ou "Know what I mean? know what I mean?" avec l'accent asiatique qui va bien.

A partir de là, c'est le rush: Georges fonce vers le marché où il connait tous les stands les moins chers légume par légume et fruit par fruit. Il remplit son petit caddie rouge et on aperçoit sa fluette silhouette de 1m60 fonçant entre les gens. Et toutes les quarts d'heure, il va vider son panier dans son break pour pouvoir reprendre un ticket de stationnement gratuit de 15minutes... Un vrai personnage (très attachant d'ailleurs :-) )!

Mais au moins, avec lui, le marché du samedi matin est efficace et on peut faire des provisions pour la semaine grace à sa voiture. L'experience de ce marché en interieur est assez amusante puisque la clientèle et les vendeuses sont principalement asiatiques (au moins d'origine): on se croirait ailleurs l'espace d'une heure!!




Titia qui fait les courses..........................................................et le résultat!!!!!!!!!!!!


Pendant ce temps là, Jurgis dort. . . Et à notre retour, c'est session de bodyboard à Maroubra Beach (où Simon nous rejoint) sous le soleil de midi.Le pied ce début de week-end...


Clemoun

Vis ma vie...(épisode 1)

Réveil matin 5h30, je me réveille comme une fleur... les noeils tout collés et le baillement aux lèvres, les jeunes aventuriers partent les cheveux aux vents (enfin presque, le port du casque est obligatoire en vélo ici,et...c'est pas plus mal). Ils chevauchent leurs bolides de competition (datant de 1857 mais qui roulent, enfin qui couinent) jusqu'à la plage de Coogee pour admirer le lever du soleil.Pendant ce temps, Jurgis dort...

Ils ne sont guères seuls, non!Car les clubs de gyms semblent avoir pignon sur rue sur la plage...alors ils plongent dans les vagues en slalomant entre les jeunes demoiselles qui font des abdos-fessiers et les charmants jeunes hommes qui s'essaient aux pompes.

Et la 7h sonne, il est grand temps d'aller se remplir le ventre avec de superbes cereales premier prix qui font "scroutch" quand on les mange.Et pis la, ben...doudouche, new sur le net, et la fabrication des sandwich commence...Attention jurgis, le roi de la nuit, se lève...ce qui nous amène à arriver a pied vers 9h15/9h30 au boulot où...comme ce matin...il n'y a encore personne...Enfin, nous nous rattrappons en partant plus tôt que tout le monde:-)

PS: Dans la vraie vie, Clément travaille à -4 degrés à écraser des mouches...pour ne pas heurter les âmes sensibles, nous avons préféré ce cliché.

To be continued...

Titia

Une après-midi à Manly

Après une soirée folle (je dis bien folle. . .) passée à Kingcross ( le Pigalle de Sydney) et sur Oxford Street dans le très kitsh bar gay "Stonewall", nous devions partir pour les blues mountains le lendemain matin...
Mais grasse mat' oblige, nous nous sommes résignés à aller visiter l'après-midi une petite bourgade située au nord de la baie de Sydney. Et là, on a put toucher du doigt la dolce-vita que les "banlieusards" vivent au quotidien ici. . .





Comme en temoignent les photos, à peine sorti des grandes artères de la ville, on est presque dans la jungle. . .

Mais surtout, on tombe sur des petites merveilles comme cette mini plage "cachée" qui se trouve à 2 pas de certaines maisons!
On notera malgré tout la presence d'un bateau-vendeur de glaces/cochonneries sucrées au bord de l'eau histoire de nous rappeller qu'on est en Australie quand même.


Mais le meilleur souvenir que je garderais de cette sympathique après-midi, c'est le trajet en Ferry. Un aller idyllique sous une tempete de ciel bleu avec des prises de vues dignes d'un générique de film (vous savez, lorsque le héros s'enfuit avec le pognon, 2 secondes avant un gros THE END); et un retour de nuit vers un Sydney illuminé presque aussi joli. Je vous laisse imaginer...

C'est beau une ville la nuit... Mais c'est pas facile à prendre en photo!!!


Clemz

A first surfing experience!

Samedi, Clem a décidé de franchir le pas . . . il ne pouvait plus attendre et l'appel de la mer se faisait bien trop pressant!!
Aussi, plutot que d'investir dans un shortboard qui, en plus de ne pas etre pour surfeur debutant, est intransportable en vélo et plutot cher, notre apprenti surfeur est resté à son amour de jeunesse en faisant l'acquisition d'un superbe bodyboard!

J'en vois déjà qui se marrent en se disant que c'est pour les gamins qui veulent faire mumuse dans la mousse... A cela je dirais de cliquer ICI et d'apprecier la marge de progression que l'on a dans ce sport super-physique!

Samedi après-midi, après le traditionnel passage au marché de Chinatown (cf article à venir), Tish et Clem partirent donc pour Maroubra beach: la plage de Sydney où les vagues sont les plus puissantes et où il y a le moins de monde. Titia en profite pour tester le mini-malibu qu'Alison (une australienne mariée à un français chez qui nous avions diner un soir) lui a preté pour 2 mois. Et ça vaut la photo:

Titia (qui se la pète)

Clem (naturel)

Mais la mer, sachant toujours se faire désirer, était plus plate que jamais et on a fait justement mumuse dans la mousse finalement... Les photos de nos exploits sportifs seront pour un autre jour!
Mais l'expérience a du bon puisqu'on va se mettre au surf le matin maintenant! Mais ça, c'est une autre histoire...

Clemoun